La bioénergie analyse le flux d’énergie dans le système vivant.

Tout système vivant au sein de la biosphère est composé de cellules, dont le métabolisme lui permet de se maintenir en vie, de se reproduire, de croître et de s’adapter à son environnement.

Les organismes vivants ne peuvent ni créer ni détruire l’énergie, il peuvent la convertir d’une forme à une autre.
Cela fait écho à la célèbre phrase de Antoine Laurent de Lavoisier :
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »,
inspirée du philosophe grec Anaxagore :
« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ».

Le vivant est considéré comme un système ouvert dans lequel le flux énergétique circule librement de manière équilibrée, en autorégulation, c’est ce qu’on appelle l’homéostasie.
Pour répondre à un stimulus externe générant un déséquilibre en lui, le système crée en réaction de défense une fermeture. Toute fermeture, tout resserrement vient perturber son homéostasie.
Dans le processus cellulaire, les resserrements répétés s’impriment dans les tissus et peuvent s’observer directement dans l’attitude externe de l'individu.

L’être humain possède une fonction biologique d’élimination qui implique qu’il y a sortie d’énergie. Il est donc nécessaire de réguler les entrées d’énergie afin de maintenir le flux à l’équilibre en assurant un terrain sain, cela passe par l’alimentation et l’hydratation, la respiration (oxygène) et la photosynthèse.
Il est également doté d’un appareil psychique très puissant lui permettant d’appréhender et de vivre sa réalité avec une certaine intensité émotionnelle. C’est un système de perception subjectif affiné des stimuli autant externes qu’internes, générant beaucoup de réactions chimiques dans son métabolisme.
Les déséquilibres observés chez l’être humain proviennent pour la plupart de troubles liés à l’émotionnel.

S’il y a un déséquilibre dans dans un de ces processus, on observe alors un effondrement du mécanisme de régulation, provoquant alors des troubles diverses plus ou moins graves selon si le corps est en surcharge d’énergie ou en déficit d’énergie.